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Jeu 6 Mai - 18:12

Aelis O'Connor
Hypocrisy is only a tribute to interest.





IDENTITÉ Tu fais de ton regard et de tes gestes une identité qui t'es propre. Tu dissimules tes pensées dans les faux-semblants pour laisser transparaître ce qu'on attend de toi. Ce qui se cache en réalité sous tes sourires enjoliveurs, est un caractère d'acier qui ne cesse d'espérer obtenir une forme de liberté qui lui est impossible. Acharnée à se creuser l'esprit pour laisser ta plume s'exercer dans la littérature, tu formes une exigence toute particulière envers toi-même.
ÂGE Seize printemps parcours déjà ton chemin de vie. Tu sais qu'il est temps pour toi de rentrer dans le monde et alors te laisser, oifferte en pâture dans le but de recevoir la corde au cou.  
ORIGINE ET LIEU DE NAISSANCE Londonienne à n'en point douter, tu connais les recoins de cette ville comme ta poche. Néanmoins, tu préfères partir dans la demeure familiale à la campagne, afin de te libérer de ce bruit incessant.
OCCUPATION Depuis peu dans la possibilité de sortir enfin dans le monde, le reste de ton temps est emprunt à l'écriture de romans gothiques, une période qui te fascine et reste secrète pour éviter toute complication venant de ton paternel.
SITUATION FINANCIÈRE Ton père étant procureur, l'argent n'est pas un souci pour que les divers domaines et toilettes ne paraissent pas grand chose à la dépense.
CLASSE SOCIALE Tu es une petite bourgeoise, de ce cercle que tu détestes autant qu'il te permet de tester ton talent d'actrice.
STATUT CIVIL À marier, bien que cette idée t'écœures au plus haut point.
ORIENTATION SEXUELLE Tu t'en fiche mais tu penses être hétérosexuelle puisque la société t'entraîne à le penser.
TRAITS DE CARACTÈRE Tu es véritablement mystérieuse mais tu te donnes à l'hypocrisie pour ce qui est du regard des autres. Tu es dure, agitée, spontanée, espiègle, tu aimes suivre tes rêves encore guidés par ta jeunesse.
GROUPE THE UNSEEN.
AVATAR Elle Fanning.
CRÉDITS Aels.


BEHIND THE SCREEN


PSEUDO/PRÉNOM Aels./Léa ÂGE 21 ans. RÉGION/VILLE Normandie/Caen. FREQUENCE DE CONNEXION Le plus souvent possible. QUESTIONS/AVIS Que dire quand j'en suis moi-même la créatrice ?  :shysmi .





 
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Un regard bleu azur qui lui rappelle le siens, celui de ta mère défunte qui régissait en son mariage une forme d'affection à l'instar de l'inexistence de l'amour. Ton regard lui ait difficile tant le malice et la jeunesse le parcourt. Il aimerait que tu lui ressemble à lui, que tu sois douce et bonne. Mais il n'en est rien. La froideur de l'inexprimable quand les émotions se font trop complexes, la joie extrême quand elle le sont trop, tu es de cette jouvence en virulence, comme inarrêtable et indomptable.

Tu sais que ton entrée doit soudainement se préparer comme une vérité inavouée qui s'exécute sans un mot. Tu te sais déjà en condition pour progressivement te faire à cette société entraperçut et mensongère. Des mots insidieux qui se veulent perfides, comme à leur image tu joueras de tes propre mots pour parfaire ton masque face à cette mascarade. Tes yeux curieux n'ont cessés d'observer et de se nourrir en silence, lassent de récolter la semence antipathique des êtres qui se disent humains. Tu voyages tel un voyeur discret et terni par son manque d'innocence mais tu visualises à mesure de tes sourires délicatement placés, le fonctionnement d'un monde qui sera bientôt tiens. Ce ne sont que des mots pour cacher les maux, les secrets qui se créent dans des messes basses, de ceux qui font des étiquettes une grande comédie.

Ce qui semble t'attiser se dissimule dans la noirceur, celle qui est ta sœur de cœur et qui permet à ta plume de se laisser guider en tes mains. Un esprit plein de vigueur qui s'attarde sur ce qui se cache derrière la splendeur factice de Londres et de ce qu'elle regorge la nuit. Pour toi, tous les travers se font dans l'ombre et dans les écrits qui s'interdisent. La monstruosité invraisemblable a de semblable son créateur même, celui qui voit au delà d'un monde crée de toute pièce. Tu t'espères un jour écrivaine en ce sens. Dans celui qu'on néglige et interdit aux jeunes filles.  
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Re: Présentations diverses /
Jeu 6 Mai - 18:13

Abigaëlle Bitcham
Non d'un Franklin, c'est pas Dieu possible !





IDENTITÉ Unique fille vivante du couple Bitcham, la petite dernière d'une famille de commerçants endeuillés.
ÂGE 26 ans (et toutes ses dents !!).
ORIGINE ET LIEU DE NAISSANCE Pure souche anglaise, ses parents sont originaires de Londres tous les deux. Il en va de même pour ses grands-parents, et leur parents avant eux.
OCCUPATION Anciennement vendeuse dans le magasin d'apothicaire familial, puis guérisseuse non officielle depuis son mariage il y a de ça quelques années.
SITUATION FINANCIÈRE Plus que précaire, sa situation financière s'est un peu arrangée depuis son mariage. Elle ne roule toujours pas sur l'or, mais peut se permettre quelques dépenses d'aise.
CLASSE SOCIALE Née dans la basse classe moyenne londonienne, Abigaëlle appartient désormais au haut de cette même classe depuis son mariage arrangé avec un médecin renommé.
STATUT CIVIL Mariée mais secrètement amoureuse de son ami d'enfance, James Abberline, qu'elle cherche à retrouver.
ORIENTATION SEXUELLE Hétérosexuelle.
TRAITS DE CARACTÈRE Rebelle - audacieuse - téméraire - impulsive - intelligente - manipulatrice - aventurière - un peu autodestructrice pour l'époque.
GROUPE The Unseen. 
AVATAR Caitriona Balfe. 
CRÉDITS Pinterest.


BEHIND THE SCREEN


PSEUDO/PRÉNOM Kit Kat. ÂGE 25 ans. RÉGION/VILLE Nord. FREQUENCE DE CONNEXION 2 à 3 fois / semaine. QUESTIONS/AVIS J'ai tellement hâte de pouvoir me lancer dans la peau d'Aby ! .





 
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Abigaëlle est née de parents commerçants. Avant elle, deux enfants avaient vu le jour bien-portants : un frère emporté par la fièvre alors qu'elle était bien trop jeune pour s'en souvenir, et une sœur frappée par un mal similaire cinq années après être devenue grande-sœur. De cette dernière, Aby ne gardait que quelques vagues souvenirs tout aussi fugaces qu'incomplets.

Ses parents ne roulent pas sur l'or. Pour être exact, certaines fin de mois sont même compliquées, mais Aby étant la seule bouche à nourrir, cela facilitait les choses et bien qu'elle doive prêter main forte à ses parents, elle ne croulait pas non plus sous les corvées. Ils tenaient tout deux une boutique d'apothicaire plutôt bien placée à Londres, mais les clients sérieux se faisaient rare. Pourtant, le local était jonché d'herbes sèches en tout genre, et de liquides variés aux propriétés parfois dangereuses. Aby adorait cet endroit, et dès son plus jeune âge, elle avait pris plaisir à apprendre le nom compliqué de ses plantes ainsi que leurs bienfaits. Les clients étaient parfois étonnés d'être aiguillés par une fillette aussi haute que les trois premières marches du vieil escabeau permettant d'accéder aux rangées les plus hautes du magasin. Mais Madame Bitcham s'empressait à chaque fois de venir rassurer les heureux venus en leur donnant des conseils d'adultes à adultes, reléguant alors la petite aux tâches les plus ingrates : nettoyer les bocaux de verre pour en retirer la poussière. Une corvée sans fin qui occupait bien les journées de la sauvageonne.

En dehors de ces moments à la boutique, Aby passait tout son temps libre avec un jeune garçon du voisinage, de quelques années son aîné. D'aussi loin qu'elle pouvait s'en souvenir, le beau visage du dénommé James Abberline faisait partit du paysage. De SON paysage. D'abord copain de jeu, il devint bien vite son meilleur ami, aussi fidèle et protecteur qu'un grand-frère... D'ailleurs, le petit garçon avait dû essuyer bon nombre de punissions à la place de son amie, dont le comportement si éloigné de celui d'une jeune Miss attirait souvent de nombreuses corrections.

En effet, Aby avait toujours eu des idées libérées et bien tranchées pour une si jeune fille de son époque. Elle rêvait d'égalité, de droits, de pouvoir, mais surtout elle se fichait de l'étiquette comme si cette dernière n'avait jamais existé. S'incliner devant une Dame au risque de salir sa propre robe ? Grand dieu non !
Il en allait de même, Aby et sa langue bien pendue... Jamais personne n'avait entendu une jolie jeune femme jurer autant qu'elle ! Entre parjures, injures et autres termes déplacés dans la bouche d'une demoiselle, Abigaëlle passait rarement inaperçue. En bien, ou en mal d'ailleurs.

Puis... Les années avaient passées. Madame Bitcham n'avait jamais renoncé à l'idée d'apprendre les bonnes manières à sa fille et, bien que cette dernière restait d'un naturel revêche, elle avait plus ou moins retenu la leçon de comment se comporter en société : sourire, encore et toujours, faire des courbettes en veux tu en voilà, aguicher avec des décotés et des regards ravageurs tout homme croisant le sien, parler avec grâce en évitant les sujets pointilleux... Et ne pas approcher des choses sales telles que les chevaux. Mouais, Aby avait accepté de prêter le change en présence d'autres personnes, mais elle continuait de n'en faire qu'à sa tête lorsqu'elle était seule.

Après ses 18 ans, Aby occupa une place à part entière dans la boutique de ses parents. Elle continuait de passer son temps libre à lire, monter à cheval ou voir son ami James. Ami qui devenait petit à petit bien plus que cela... La puberté étant arrivée, la vision qu'Aby portait aux hommes avait changée. Surtout celle qu'elle vouait à CET homme, si bien connu. Pourtant, elle n'eut que peu de fois l'occasion de comprendre que cet amour était réciproque. Lorsqu'ils étaient ensemble, Aby sentait son coeur se serrer d'envie à chaque fois qu'il la regardait, qu'il lui souriait...

Cependant, nul n'est capable d'arrêter le temps... Et celui-ci a continué à filer à une vitesse folle. A 24 ans, Aby était l'une des dernières femmes de son âge à ne pas s'être mariée. Las d'attendre que James se décide, les parents de la jeune femme se mirent en tête de la caser avec un médecin. Ils disaient que cela améliorerait la situation de la famille entière, qu'une femme ne pouvait rester seule indéfiniment en attendant l'amour de sa vie... Aby eut beau se rebeller, rien n'y fit. L'année d'après, à l'aube de ses 25 ans, elle fut mariée d'office avec cet Arthur Anderson, médecin à Londres de nombreuses années.

Très, très loin d'avoir eu le choix, Aby finit par abdiquer et accepter ce mariage. Mais ce bel homme d'apparence, aux savoirs semblait-il inépuisables, se révéla être un mari jaloux et conservateur, loin de partager les idées de sa jeune épouse. D'abord grognon, le fait qu'Aby refuse d'apprendre l'étiquette et de se comporter comme une Lady finit par le faire enrager. Lors de ses visites dans les fermes pour soigner les braves gens, il avait souvent entendu "lorsqu'une poule cherche à voler, briser lui les ailes avant qu'elle ne vous file entre les doigts". Cette phrase était bien évidemment à destination de l'animal, mais le médecin la transposa pour sa femme. Dès lors, l'enfer commença. Pour faire sortir ces idées révolutionnaires de la tête d'Aby, il la battait, parfois jusqu'à lui faire perdre conscience.

Après des mois de bagarres, Aby finit par abdiquer une fois de plus, brisée par les coups de son époux. Elle apprit l'étiquette et se comportait comme une véritable Miss, entretenant ainsi les rêves de son mari d'obtenir un titre plus élevé dans la société. Mais secrètement, Aby n'avait pas perdu sa fougue. Après avoir découvert, à la suite d'une année de mariage, qu'elle portait l'enfant de ce porc violent, elle se mit en tête de retrouver James, d'utiliser le pouvoir des plantes pour mettre fin à sa grossesse et de s'enfuir avec son véritable amour vers des contrées plus verdoyantes.  


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Re: Présentations diverses /
Jeu 6 Mai - 18:14

Edward Winslow
la différence d'âge n'a jamais empêché un cœur d'aimer...





IDENTITÉ Edward Winslow
ÂGE 19 ans à peine.
ORIGINE ET LIEU DE NAISSANCE C’est un Anglais de souche, né à Canterbury. 
OCCUPATION Il a reçu dès sa naissance le titre de Duc de Kent. Il se passionne très tôt pour les arts, notamment l'écriture et la peinture. 
SITUATION FINANCIÈRE Aisé. En effet sa famille est très fortunée. 
CLASSE SOCIALE Noblesse. 
STATUT CIVIL Il est célibataire mais secrètement amoureux de Sophie de Clifford, une marquise de 37 ans qui ne renoncera à la liberté que lui octroie la mort de son mari pour rien au monde. 
ORIENTATION SEXUELLE Il aime les belles femmes ( toutes les femmes sont belles bien-sûr ) mais à son sens cela désigne les femmes élégantes, matures et posées, qualités qu'il peine à trouver chez les jeunes dames de son âge. 
TRAITS DE CARACTÈRE Né dans une famille très conservatrice, c'est sans surprise que Edward s'avère très éduqué. Ses parents ont tenu à parfaire son éducation de manière à ce qu'il puisse exceller en tout. Ce pendant force est de constater qu'il manifeste un plus grand intérêt pour les arts mais cela sans toutefois être des pitres dans les exercices du corps.
Côté caractère, c'est quelqu'un qui met un point d'honneur sur la courtoisie. En présence de personnes plus âgées, il a tendance à faire preuve de mesure, afin d'éviter des confrontations sans intérêt. Il est fière et le montre implicitement par sa conduite. Au premier abord il peut passer pour un introvertie à cause de son penchant accrue pour l'intimité. En réalité s'il va s'isoler c'est uniquement pour assouvir sa curiosité, ses rêveries et ses réflexions. Il lui arrive d'être mélancolique en pensant aux controverses de l'amour en général, puis du sien en particulier qui comprend la douleur de ne pas être aimé de "sa belle voyageuse" ( figure qu'il emploie dans ses poèmes afin de déguiser le nom de Madame de Clifford ) et la crainte de ne jamais pouvoir aimer une autre femme avec la même passion. ( En gros il découvre l'amour dans la Cour )
GROUPE The New look.
AVATAR Louis Partridge 
CRÉDITS Petit-Chat

BEHIND THE SCREEN

PSEUDO/PRÉNOM Akel ÂGE 17 RÉGION/VILLE Île de France. FREQUENCE DE CONNEXION aussi régulièrement que possible QUESTIONS/AVIS Avengers ou DC :ahah ?.



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26, juin 1795.

<< (...) Un prédicateur madame ? vous n'y pensez pas sérieusement j'espère ? 

<< parceque d'après vous Monsieur, envoyer un si jeune enfant en pensionnat est un choix plus judicieux ?

<< Oui, ça l'est Madame.
 Allons, vous savez comme moi ce qu'on dit de cet établissement. Et puis n'est-ce pas une éducation irréprochable que vous voulez pour lui ? 

<< Bien-sûr que si... mais par pitié, écoutez moi : il est trop jeune encore pour partir si loin sans sa mère...

<< Je vous entends madame. 

<< Mais vous ne me comprenez pas... 

<< Je dirais plutôt que je ne vous comprends plus. De plus jeunes que lui y sont déjà et ce n'est guère parcequ'ils n'ont pas de mère ou même de famille.
 Vous avez tord Madame, de vouloir le couver de la sorte. Pensez encore je vous pries, au genre d'homme que vous voulez en faire. De plus ce n'est pas comme si vous ne le reverrez plus jamais. Gardez à l'esprit mamie, que c'est pour son bien.>> (...)

   Après ces paroles des mon père, ma mère n'osa plus rien dire. Moi je n'ai rien dit tout court. Que pouvais- je dire de toutes façons, quand j'avais écouté mais sans rien comprendre ? 
Si j'avais été à cet instant là un surdoué et pas juste un enfant de 3 ans, peut être que j'aurais eu le bon sens de songer, à défaut de prendre la défense de ma mère, à ne serait-ce que la réconforter. 
   Après ce dîner un peu marquant, il se passa encore six mois avant le grand départ. Ce fut deux jours après ma fête d'anniversaire, le glacial matin du 4 novembre 1795. Je m'en souviens comme d'un jour où il faisait très froid. D'abord j'avais été très content de sortir avec mes parents en fiacre et de ce fait je n'avais que trop vaguement écouté ce qu'ils me disaient, quitte à ne rien comprendre du tout. J'avais juste retenu que j'allais faire " la fierté de ma famille " pour reprendre ainsi les mots de père qui s'était attelé à souvent me le répéter. Mère quant à elle, m'avait gardé dans ses bras durant tout le trajet. Et moi, insouciant et bien coffré sans éprouver le besoin de verser la moindre larme, j'étais loin de me douter que pour tous les trois, c'était la dernière fois avant longtemps. 
Bien évidemment je revins souvent au château. Lorsque cela arrivait mère ne me lâchait pas de tout le séjour... Évidemment mon père ne tarda pas à trouver cela déplacer pour Dieu sait pour quelles raisons. Et donc à partir de mes 12 ans ce ne fut plus que parties de paume, de chasse et de tir avec mon père et ses gens. C'étaient des activités difficiles... Enfin je veux dire " Masculine " comme on aimait à me reprendre.

  Heureusement j'avais quand bien même toujours ma mère, sa tendresse, et ses goûts. Elle m'avait apprit la peinture et me faisait travailler régulièrement mes partitions de piano. Certaines fois aussi elle m'accompagnait monter à cheval ou bien elle nous suivait à la chasse, père et moi. Puis toujours, lorsque j'avais besoin d'elle, elle accourait. Je croyais jusqu'à mes 15 ans, que ce serait toujours comme cela (...)
Mère mourut le 12 avril 1806. je n'avais même pas été là pour lui tenir la main une dernière fois... 

J'appris bien plutard auprès de Brigitte, la favorite de ma mère, qu'elle souffrait du diabète. 

<< (...) et elle répondit en le regardant bien en face : " non non, je me sens déjà bien mieux ".  
Oh si vous aviez vu ce pauvre petit docteur Logan la supplier de rester encore un peu au lit, vous auriez eu pitié de lui ! >>

Installés avec cette dame dans la chambre de ma défunte mère, le soir même de son enterrement, il ne me fallut pas longtemps avant d'être tirer de mes larmes par ses presque Chimérique récits. 
Elle me parla de ma mère comme personne d'autre ne l'eu jamais fait, me listant ses qualités et ses défauts puis des aspects de son caractère que je ne soupçonais pas..

<< (...) Personne, pas même Monsieur votre père ne pouvait prescrire le repos très longtemps à Élinor. Surtout pas quand elle savait que vous rentriez du pensionnat ! Elle voulait qu'absolument tout soit parfait ! >>

Brigitte parla pendant de longues heures le temps d'adoucir mon chagrin. Et si au final nous fondîmes en larmes chacun dans les bras de l'autre, c'était avec le cœur plus léger... 
   Père ne fut plus le même homme. Pour n'avoir pas été toujours là car je devais retourner au pensionnat, ce sont les domestiques qui m'en rendirent compte. Il ne sortait plus, pas même pour la chasse qu'il aimait plus que le reste. Il demeurait au château, et plus précisément dans ses appartements. Lui et moi ne nous parlons depuis qu'à la volée et il n'assiste quasiment plus du tout aux réunions de familles (...)
   Si j'aimais quand même revenir le plus souvent au château, c'était pour revoir Brigitte. Alors oui, son installation en campagne me fit le même effet qu'une trahison, que je dû malgré tout déguiser. 
Du temps passa ensuite et moi je détestais toujours autant le pensionnat. Sauf que désormais j'aimais mieux y être que de devoir rentrer chez moi pour ne trouver rien d'autre qu'un homme qui n'était plus que l'ombre de lui-même. Heureusement l'affaire n'alla pas plus loin. Mon oncle et ma tante, les Dashwood, jurèrent même que ça n'avait que trop duré. Même s'ils n'obtinrent pas de mon père qu'il se remaria, ils arrivèrent quand même à le convaincre de se retirer à la campagne et de leur octroyer le devoir de me diriger. Ce ne fut pas sitôt fait qu'ils me sortirent définitivement du pensionnat. Aussi ma tante trouva en moi les dispositions requises pour faire mon entrée à la Cour. Pour ma part, étant de nature un peu introvertie, je ne su pas bien si l'idée me plaisait. Toujours est il que je me gardai bien de contredire ma tante. De plus il ne fallait pas perdre à l'esprit que j'étais Duc, me fit-elle remarquer, comme si elle se douta que j'hésitais. 
   Chez les Dashwood, je rencontrai pour la première fois de jeunes gens, garçons et filles, qui n'étaient mes cousins. Tous, nous nous entendîmes très vite et devinrent des compagnons, surtout le jeune Vicomte de Dorset que je continue de considérer plus que les autres. Depuis la disparition de Mère, c'était mon  premier véritable moment de répit. 

   Ce pendant le deuxième ne se fit pas attendre très longtemps. Il arriva en même temps que la douceur du Printemps dernier et mon tout premier bal mondain. D'ailleurs concernant ce bal, je me rappelle n'avoir pas été spécialement troublé, en tout cas pas comme le pouvaient être mon ami le Vicomte et ses sœurs. Mon trouble ne naquit que face à l'événement en lui même. Comment rester de marbre face à une telle magnificence ? Je n'avais encore jamais aperçu autant de belles personnes réunies en un seul lieu.  Toutes étaient parées d'une sorte que j'en vins à regretter un peu certains détails de ma propre toilette (...) Comme c'étaient les Dashwood qui tenaient le bal, ils connaissaient tous les convives. Tour à tour donc nous fûmes présentés à ceux qui ne nous connaissaient pas encore, c'est à dire ceux qui n'étaient pas de la famille. 
Lorsqu'enfin l'on me présenta à Madame de Clifford, je cru ne pas m'en remettre (...)  Même en y rêvant encore des mois plutard, je me sens toujours le prisonnier asservie de ce grand regard métallique qu'elle posa sur moi. 
Si j'eu ce soir là, tout juste assez de décence pour me soustraire quelques instants à l'admiration de sa proéminente fierté, je n'eu néanmoins pas le courage de l'inviter à danser.  
Par chance mon deuxième bal ne sut que trop peu tarder lui aussi et ce fut t'elle, Sophie de Clifford, qui me donna sa main. Fut-il un soir plus extraordinaire ? 
En un rien de temps il me fut presque inconcevable de ne pas me trouver où elle s'y trouvait elle. Le hasard voulut d'ailleurs qu'on m'invita un peu plus davantage chaque jour et j'eu même enfin l'occasion d'échanger avec elle en toute amitié. Je découvris dès lors, qu'en plus d'être une femme d'une beauté et d'une élégance incroyable, d'une sympatie démesurément agréable et d'une douceur inimaginable - qu'en plus d'avoir encore une imagination débordante mais réglé par un esprit vif, fière, cultivé et raffiné, - qu'elle était aussi veuve et ce depuis deux années déjà. Seulement voilà, elle avait la ferme intention de le rester, à mon grand désarroi...

<< Je ne vous cacherai pas jeune bachelier, qu'en temps que femme mariée j'ai vécu une drôle d'aventure. Aujourd'hui que je peux enfin disposer seule de mon sort, je doutes d'avoir jamais envie de me marier à nouveau. 

<< Je suis, Madame, très surpris de votre détermination... Je n'ai pas même la hardiesse d'essayer de vous en dissuader mais... De grâce Madame dites moi sincèrement, ne trouvez vous pas que c'est une décision bien austère ? Et puis comment ferrez vous pour ne pas vous ennuyer toutes seule ?

<< Edward, n'avez vous jamais rêver de vivre à l'Eldorado ? 

<< l'Eldorado..? mais Madame, cela n'existe pas.

<< Oh Edward, je ne vous parles pas de la cité d'or, dit-elle avec un petit rire qui cachait tant de malice.., Je vous parles Edward d'une vie paisible, loin des conflits, en particulier ceux de l'amour. Une vie à voyager ! 

<< Voyager vous dîtes...?

<< Oh oui voyager. Aller à l'aventure, la vraie. Je suis déjà aller en France, En Egypte, Au Portugal et en Russie. Je peux vous dire que là-bas c'est un autre monde. D'ici peu j'irai aussi en Amérique. Il paraît que là-bas, les cagnottes sont de toute beauté.. (...)

Elle me parla ensuite de tous les autres paysages, de tous les lieux qu'elle avait vu. Elle me montra même des toiles qu'elle en avait fait. Jusqu'à son départ, la semaine dernière, elle m'en parlait encore... 




23, juillet 1810


.... Quand elle parlait de ses voyages,
Aucune Lueur n'était plus ardente
Que celle qui paraissait dans son regard 
C'était un regard couleur ciel nuageux,
Dans lequel émanait un rayon d'azur.
C'était un regard si chère,
Et une passion pour elle.
Ô toi belle voyageuse !
Quand me reviendras- tu ?......


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Re: Présentations diverses /
Jeu 6 Mai - 18:16

Lucy Campbell
No colors anymore, I want them to turn black





IDENTITÉ Son nom complet est Lucy, Susan, Victoria Campbell. Son patronyme est rejoint, fièrement, par celui de ses deux aïeules, femmes respectables, femmes incroyables. Femmes perdues dans le tumulte des eaux déchaînés de la guerre.
ÂGE 19 douces années se lisent sur ses traits délicats. A peine sortie de l'enfance, la voilà plongée dans les méandres d'un monde brutal, vies arrachées à la sienne pour mieux la laisser esseulée. Fleur hivernale, elle a fêté son anniversaire le 14 février.
ORIGINE ET LIEU DE NAISSANCE Ecosse, terre mère, terre des valeureux guerriers de ce monde. Elle en porte fièrement les couleurs, manie avec ego son accent qui peut semblait si brut aux oreilles des autres. Elle vit le jour en le château d'Inveraray, fief des Campbell, des Ducs d'Argyll.
OCCUPATION Elle n'a nulle autre occupation que celle ordonnée aux demoiselles de son rang. Présentée au Roi en 1808, elle est une jeune femme de ce monde, en quête d'un époux après le long deuil porté pour l'entièreté de sa famille.
SITUATION FINANCIÈRE Terriblement aisée. La fortune de sa famille est désormais remise entre les mains d'un sombre cousin qu'elle voit comme un ennemi, comme un arriviste venant récupérer les miettes après la bataille. Seulement, s'il aurait pu la défaire de ses droits, sa dot a finalement triplé puisque étant constituée de celle qui lui était réservée ainsi que celle de ses cadettes.
CLASSE SOCIALE Le Sang Bleu sillonne ses veines, parcourant son être pour mieux lui conférer l'aura de ceux qui ont le pouvoir, de ceux que l'on envie. Fille de Duc, sœur de Duc, cousine de Duc, elle est un parti prisable et prisé par beaucoup. Fort heureusement, si sa solitude pouvait se montrer dangereuse, elle fut protégée par l'aile bienveillante d'un homme, devenant pupille de...
STATUT CIVIL L'absence d'alliance à son doigt témoigne de son célibat. Convoitée, séduite, elle a laissé des prétendants lui faire la cour, prête à rendre son verdict quand le drame de sa vie se produisit, la forçant à porter un Grand Deuil qui n'est alors pas compatible avec des Noces heureuses.
ORIENTATION SEXUELLE La curiosité la dévore quand il s'agit de l'anatomie masculine. Douce Aphrodite, elle détourne le regard quand quelques fragments de peau deviennent visibles, les joues empourprées de cette gêne que seule l'innocence peut offrir.
TRAITS DE CARACTÈRE Délicate ◘ Eduquée ◘ Instruite ◘ Fragile ◘ Sensible ◘ Miraculée ◘ Pieuse ◘ Rêveuse ◘ Résiliente ◘ Phobique de l'eau et des baignades ◘ Déterminée ◘ Têtue
GROUPE The Unseen.
AVATAR Tamzin Merchant
CRÉDITS Zuz'


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PSEUDO/PRÉNOM Ena ÂGE 29 ans RÉGION/VILLE France FREQUENCE DE CONNEXION Autant que possible. QUESTIONS/AVIS RAS, je vais tâcher de ne pas être trop perdue :)





 
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Chapter one
: Born to love


Chapter two : Born to die
September 1808, North Sea

« Go hide yourself ! Take our sisters ! » Un nouveau sifflement se fit entendre, précédent le son terrible du bois qui vole en éclat, projetant les débris en tous sens, couteaux improvisés venant arracher la chair, tranchant des membres, prenant des vies. Les battements de son cœur résonnaient dans ses tempes, manquant de la rendre sourde, incapable de comprendre les mots qui sortaient de la bouche de son frère. Where ? Les sons ne sortirent de sa gorge et pourtant, la question semblait toute légitime. Où se cacher sur un tel navire ? Pourtant, les cris des petites suffirent à la convaincre de se ruer vers elle, de les prendre par la main pour mieux descendre dans le ventre du navire, ne pensant alors pas un seul instant qu’il s’agirait là d’un cercueil gigantesque qui porterait le nom des Campbell.

D’un nouveau boulet de canon transperçant les parois, le monde sembla trembler et elle vacilla, lâchant une main pour mieux se rattraper au mur. Elle essayait de ne pas crier, de garder son sang-froid. Mais la peur lui sciait le ventre, menaçant de la faire imploser. « Lucy ! » Faisant volte-face, elle croisa le regard terrifié de sa mère. « Mother… » Approchant ses deux sœurs de leur modèle féminin, elles se prirent dans les bras, mutuellement, machinalement. Comme si cela devait être la dernière fois. « We have to get out of here. » « No, mother, Charles said it will be safer downstairs. Canons are out, we’re going to make fire as response. » Venant ponctuer ses dire, une nouvelle percée fut faire dans la coque, non loin d’elles, forçant les quatre femmes à crier de concert. « Come on ! We have to go in the commodor’s office ! » Tirant les manches de ses sœurs, elle les entraîna à sa suite, fermant la porte après leur passage. « Mother, where is James ? » « I thought he would’ve been with you… » La voix de la mère se brisa à mesure que son teint blêmit. Et les pleurs commencèrent chez les deux plus jeunes. « Stay there, all of you, i’ll be back soon, I promise. » Et elle courut. A travers le vaisseau, elle courut aussi vite qu’elle le pouvait, aussi vite que sa toilette le lui permettait, hurlant le nom de son jeune frère, le cherchant à travers toutes les pièces de ce foutu bateau.

Remontant sur le pont, elle fit face à l’horreur, au sang venant salir les planches, nourrissant le bois de sa couleur carmine. Les cris des hommes tandis qu’ils chutaient dans la mer étaient stridents, bien vite tus sous ceux des hommes ordonnant les gestes à accomplir, à réaliser pour espérer une survie. Les pupilles d’azur de la délicate colombe pacifique sur ce spectacle de désolation se perdirent dans une contemplation morbide, croisant le regard d’hommes agonisants, poussant leurs derniers soupirs. La vie offrait. La mort prenait. Une nouvelle fois, elle poussa la voix, prononçant le nom du benjamin. Mais ce fut l’aîné qui répondit, l’interpellant de son prénom. Le regard tomba alors sur cet homme couvert de sang, les fragments de bois solidement plantés dans le torse. « No… Charles ! » Se ruant vers, lui, elle posa ses mains, incapable de savoir quoi faire pour lui venir en aide. « Help ! Someone, please, help ! » Et l’impuissance se fit ressentir, grande, dévastatrice, à mesure que les larmes venaient glisser sur ses joues. « Dont… Cry… » La main de l’aîné s’éleva pour mieux venir caresser la joue de sa sœur qui sanglota de plus belle. « I’ll be… Okay. » Non. C’était une réalité que de répondre par la négative car son sort était scellé. Nul ne pourrait sauver la vie du Duc d’Argyll désormais. « Don’t you… Remember… ? I’ll always… Love you… No matter what… » Un sourire infiniment triste se dessina sur les lèvres de Lucy tandis qu’elle vint caresser les cheveux du jeune marié. Promesse qu’ils avaient su se faire. Toujours s’aimer, plus que le reste du monde. Machinalement, elle vint délicatement poser ses lèvres sur les siennes, lui volant ce baiser qui n’avait plus rien de fraternel mais qui ne saurait trouver autrement place dans ce monde quand ce dernier instant. Et, dans un soupir, il laissa ses dernières forces le quitter.

Le chaos ambiant n’était plus rien à cet instant. Le sang couvrait ses jupons, ses mains, ses lèvres. Elle n’en avait cure. Elle ne voyait que le corps sans vie de ce jeune homme avec lequel elle avait grandi, de ce jeune homme qui avait juré de la protéger, envers et contre tout. Et qui ne pourrait désormais plus rien pour elle. Le monde ne tournait dès lors plus rond à se yeux et de longues minutes passèrent, toujours rythmées par les coups incessants des canons brulants, écorchant son visage de quelques échardes. Et finalement… « Abandon ship ! We’re sinking ! » Les hommes, un à un, sautaient par-dessus la balustrade, ne laissant qu’un cimetière flottant derrière eux. Elle cilla un instant, observant le carnage alentour. Le mat principal avait chu, s’écrasant dans la mer et il ne restait du navire que des bribes de bois tandis qu’un simple regard permettait de constater que le niveau de flottaison avait largement baissé. Seulement… A quoi bon sauter ? Pourquoi se battre lorsque l’on n’a plus rien à perdre ? Était-ce réellement le cas ? Les visages de ses sœurs, son petit frère et sa mère lui revinrent. Ceux de ses oncles, de ses cousins. Ceux de ses grands-parents. Où étaient-ils tous passés ? Pourquoi lui semblait-il qu’elle demeurait seule sur ce pont ? We’re sinking. Et sa famille était tapie dans les étages inférieurs.

Adrénaline se frayant un chemin, conscience reprenant son action, elle se redressa, titubant entre les corps, courant vers l’escalier. Et pourtant, elle ne put en descendre que quelques marches. Les canons avaient fait leur œuvre, réduisant à néant les possibilités d’une sortie, décombres imposants venant obstruer le passage. Et derrière les planches brisées, les cris. « I’me here ! I will take you out ! » Le désespoir se faisait entendre pour ceux qui se retrouvaient terrés, bloqués. Et elle reconnaissait certaines de ces voix. Et elle nourrissait la culpabilité infinie de n’avoir su écouter sa mère, d’avoir voulu prendre le leadership. « Mother, I’m here ! We can do this ! » Ses mains s’affairaient, ignorant la douleur que les échardes se glissant dans sa peau pouvait provoquer, tirant sur les planches les plus lourdes pour mieux essayer de les dégager. Et puis vint l’eau. Alimentant plus encore les cris, elle était là, à ses pieds, ruisselante, le niveau montant un peu plus à chaque instant. « I can do it ! » Elle essayait. Encore et encore, elle essayait de se dépêcher, de dégager ce passage. Ce foutu passage. Mais l’eau montait, encore et encore. Atteignant sa taille, elle l’empêcha de bouger. Elle l’empêcha d’agir tandis que les suppliques de toute sa famille se faisaient entendre de l’autre côté. Des suppliques qui se faisaient de moins en moins nombreuses, avant de se taire à jamais. « Mother ?! » Le gargouillis de l’eau trouvant son chemin, annihilant les dernières bulles d’air furent sa seule réponses. Et pourtant, elle continuait. De l’espoir. Elle devait garder espoir. L’eau atteint son cou, et, bientôt, elle dut plonger pour mieux essayer de libérer ce chemin. Mais elle n’avait rien d’une naïade. L’air, bientôt, lui manqua et l’épuisement de l’effort se fit sentir. Se guidant avec les marches, elle retrouva la surface, crachant l’eau qui avait tenté de se glisser dans sa gorge. Elle avait cru mourir. Elle avait cru se noyer. Toussant, encore et encore, elle réalisa alors que ses efforts seraient vains. Et que tous ceux qui s’étaient trouvés pris au piège avaient déjà dû rendre leur dernier souffle.

Trempée, elle regagna le pont où l’eau commençait à venir laver le plancher. Observant les alentours et la mer déchaînée, elle vit naître dans son esprit une douce certitude. I’m gonna die. Résignation terrible que celle de constater son dernier instant, encerclée par les flots, les vagues et les cris des marins mourant d’une noyade se faisant entendre. Et puis, la voix de l’enfance. « Lucy… » Le regard se posa sur l’innocence même, sur la douceur immaculée du petit être. James n’avait que huit ans, après tout. « Oh dear lord… » Elle ne réfléchit pas, se jetant sur lui au moment même où la coque subissait une légère rotation, penchant le pont, les jetant en pâture à l’océan. Ses mains serrèrent le petit frère, incapable de le laisser partir, désireuse de ne plus le quitter. Cherchant la surface, elle parvint à reprendre de l’air. Encore, respirer. Mais la force du navire s’enfonçant dans l’eau était forte. « Hold on ! » Oui, s’accrocher, l’un à l’autre, à la vie. A ce qui leur restait. L‘eau se fit tortueuse, avide de mort et tandis que la petite main lui échappait, Lucy vit le regard effrayé du petit disparaître sous les flots. Elle hurla, plongeant sans réfléchir, brassant les flots de ses mains fines, tâtonnant pour mieux retrouver les doigts de celui qui ne devait pas mourir. Don’t leave me. Don’t let go. Elle nageait, encore et encore, jusqu’à ce que le liquide salé ne se glisse entre ses lèvres, lui brûlant la gorge. Là, sa main enfin attrape la sienne et par la force d’une volonté de faire, elle traîna leurs carcasses hors de l’eau. Bouffée d’air destructrice, elle cracha encore et encore cette mort qui ne saurait la prendre. « James ! » Sa voix étranglée résonna dans le vide tandis qu’elle portait le petit corps contre elle. Un corps, oui. Car ce n’était plus que cela. Seulement, dans son désir de le sauver, elle s’accommoderait bien de ça. « It’s okay, honey, I’m here, you’re safe… » Elle s’épuisait, peu à peu, tentant de rester à flot malgré les vagues, parvenant à mettre la main sur des planches flottantes. « James, come on, just wake up… » Mais rien n’aurait su réveiller la mort elle-même. Pour autant, elle se refusa de le lâcher, s’accrochant à lui d’un bras enroulé autour de sa taille, son autre bras se retenant à la vie matérialisée par des planches.

Quand on la trouva, bien des heures plus tard, elle n’était plus qu’à demi consciente. Le soleil avait rougi sa peau, le sel avait abimé ses cheveux. Mais elle tenait bon. Elle respirait. D’ailleurs, quand on tenta de lui prendre des mains le cadavre de son benjamin, elle s’était débattue, avait hurlé. Et dans un anglais parfait, quelqu’un lui avait renvoyé la vérité en pleine figure. « My lady, he’s dead. There’s nothing you can do for him anymore. Let him go… » Alors, ses doigts s’étaient doucement ouverts. Et alors, elle avait sombré dans l’inconscience.

Bien des jours après, après avoir sondé les eaux de la mer du Nord et repêché quelques cadavres, il fallu se rendre à l'évidence : il n'y aurait nul autre survivant de cette attaque qu'un bateau de plaisance avait pu essuyer.

Chapter three : Born to rise
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Re: Présentations diverses /
Jeu 6 Mai - 18:18

ANTHONY PHILLIPS
he wanted freedom





IDENTITÉ anthony phillips
ÂGE trente et un an
ORIGINE ET LIEU DE NAISSANCE il est à Philadelphie aux Etats-Unis, bien qu'américain donc il a des origines britanniques du côté de son père et hollandaises du côté de sa mère
OCCUPATION il est maréchal ferrant au service du Roi
SITUATION FINANCIÈRE il n'a pas à se plaindre, il n'est pas riche à l'image de ses employeurs mais il gagne assez pour se nourrir et mettre de côté pour ses futures aventures
CLASSE SOCIALE classe inférieure
STATUT CIVIL célibataire
ORIENTATION SEXUELLE bisexuel, bien qu'il cache son attirance envers les hommes dans un soucis de préservation
TRAITS DE CARACTÈRE Inventif, travailleur, indépendant, honnête, ouvert d’esprit, aventurier, familier, impulsif, déterminé, optimiste.
GROUPE the new look
AVATAR chris hemsworth
CRÉDITS fluidly


BEHIND THE SCREEN


PSEUDO/PRÉNOM emma ÂGE trente deux ans RÉGION/VILLE occitanie/toulouse FREQUENCE DE CONNEXION trois jours par semaine QUESTIONS/AVIS rien à dire pour le moment, je découvre cette belle époque





 
WRITE YOUR STORY

Anthony a vu le jour à Philadelphie, fils d'immigrés européens, il y a un bel héritage qui coule dans ses veines. Premier fils d'une fratrie qui en compte cinq, il a été très tôt habitué à travailler par ses parents qui possédaient un haras avec quelques chevaux. Ce qui permit à Anthony d'apprendre en grandissant à s'occuper des ses compagnons à quatre pattes. Ses parents racontent souvent qu'il savait monter à cheval avant même de savoir marcher convenablement. Le petit blond grandit en apprenant à s'occuper des chevaux en travaillant avec son père qui lui apprit les ficelles de son métier. Sa mère elle lui apprenait la lecture ainsi que les mathématiques avec ses maigres connaissances afin que son fils puisse travailler au mieux et gagner un meilleur salaire une fois adulte. Le travail physique permit à Anthony de développer une belle musculature qui, en grandissant, lui permit d'attirer sur lui le regard de nombres de demoiselles, mais pas uniquement. Car si Anthony rendait à la gente féminine l'attention qu'elle lui donnait, il réalisait aussi que son regard trainait sur certains de ses camarades. Chose qui l'effraya au tout début car il savait que l'homosexualité n'était pas bien considérée, et qu'il pouvait risquer la peine de mort. Il lutta quelques temps contre ses  désirs, essayant de les étouffer mais sans succès. Ce fut par le biais de plusieurs rencontres secrètes avec des hommes comme lui qu'il comprit que ce n'était pas une maladie et que ça ne méritait pas la peine de mort, mais le blond savait que sa vie dépendait de ce secret si bien qu'autour de lui, personne ne fut mit au courant. Devenu adulte, Anthony décida de quitter ses parents, sachant que ses frères et soeurs pourraient prendre la suite de l'exploitation familiale. Il voulait partir à l'aventure et découvrir de nouvelles terres, de nouvelles cultures. D'autant qu'avec ses connaissances, il pouvait trouver aisément du travail dans une exploitation équestre. Il voyagea donc pendant de nombreuses années, au gré des expériences et des rencontres, ne revenant qu'auprès de sa famille bien plus tard, riche de souvenirs et d'expériences l'ayant marquées à jamais. Il se reposa néanmoins auprès des siens, accompagnant son père durant son décès suite à une longue maladie. Il resta auprès de sa famille encore quelques années, pour aider avec l'exploitation familiale mais rapidement les envies d'aventures le reprirent. Il décida cette fois de partir pour le vieux monde, où sa famille avait de nombreuses racines. Ayant entendu parler de Londres, c'est sur cette ville qu'il jeta son dévolu. Après une longue traversée en bateau, il toucha enfin du pied cette terre ferme, pleine d'avenir. Tenant sur de maigres économies, il lui fallait trouver un travail rapidement. Il fut tout d'abord employé par une famille de la classe haute avec laquelle il ne tarda pas à faire ses preuves si bien qu'il fut débauché par une autre famille. Il les suivit pendant presque une année avant que la qualité de son travail ne soit remarqué par quelqu'un travaillant pour le Roi. Ses états de service parlant pour lui, et le charme opérant, Anthony rejoignit les écuries royales de sa Majesté, sans savoir que tout cela allait changer sa vie.
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Re: Présentations diverses /
Jeu 6 Mai - 18:19

CHRISTIAN OF WALES
'cause i know that it's delicate






IDENTITÉ Christian George de Galles.
ÂGE 26 ans.
ORIGINE ET LIEU DE NAISSANCE Carlton House, Londres, Angleterre, Royaume-Uni.
OCCUPATION Prince du Royaume-Uni, Duc d'Édimbourg.
SITUATION FINANCIÈRE Aisée.
CLASSE SOCIALE Royauté.
STATUT CIVIL Célibataire, sans enfant.
ORIENTATION SEXUELLE Homosexuel.
TRAITS DE CARACTÈRE  Créatif, volontaire, indépendant, menteur, ouvert d’esprit, émotif, craintif, impulsif, loyal, têtu, complexé, lunatique.
GROUPE The Unseen.
AVATAR Tom Hiddleston.
CRÉDITS Avatar par mes soins.


BEHIND THE SCREEN


PSEUDO/PRÉNOM Fluidly, Nickie. ÂGE 28 ans. RÉGION/VILLE France. FREQUENCE DE CONNEXION 3 à 7/7. QUESTIONS/AVIS Aucune.





 
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Christian George de Galles, second fils du Roi George IV et de son épouse, Caroline de Brunswick était né dans des conditions bien moins favorables que son frère aîné; au beau milieu d’une nuit d’hiver et surtout, plusieurs semaines avant la date estimée par le médecin royal. Un nourrisson chétif qui ne provoqua pas le même émerveillement chez son géniteur que son prédécesseur. Mais, après tout, pourquoi en aurait-il été autrement? Il n’était qu’un prince de plus, jamais destiné à régner. Et ce fut ainsi que Christian grandit dans l’ombre de son frère, avec la certitude de ne jamais égaler ce dernier: George était un chef de guerre, il excellait à l’art du combat et domptait les plus sauvages des montures, sans parler de son charme naturel qui séduisait aussi bien les diplomates étrangers, que les demoiselles de la cour. Christian, lui, n’était jamais plus à son aise que lorsqu’il jouissait de solitude. Érudit, il préférait parcourir les rayons de la bibliothèque royale que les territoires sauvages du Royaume-Uni. D’autant plus que Londres lui offrait tout ce dont il avait besoin: le confort de son propre lit et les visites d’intellectuels des quatre coins du Monde connu, auprès desquels, il passait le plus clair de ses soirées. Et pour cause, la compagnie des femmes ne l’intéressait guère, et bien qu’il ignora sa propre attraction pour la gente masculine, il n’en espérait pas moins ne jamais avoir se marier.
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